Top 15 des oeuvres majeures du chant choral à connaître et écouter en entier pour parfaire sa culture du répertoire de musique vocale.
Dans notre précédent article, nous vous présentions les meilleurs morceaux et « tubes » du chant choral, souvent plébiscités par les publicitaires pour leur capacité à nous toucher immédiatement et à nous procurer des émotions de manière universelle, extraits d’oeuvres majeures.
Toutefois, il existe également des oeuvres majeures entières de chant choral à connaître qui constituent ce qu’on appelle « le répertoire » de prédilection de l’art vocal que nous souhaitions aujourd’hui vous présenter pour compléter votre culture et intérêt pour cette pratique.
Répertoire que le Choeur Régional Vittoria tente de développer et faire progresser par la redécouverte d’oeuvres oubliées (comme Martial Caillebotte, Saint-François d’Assise de Gounod…) ou peu jouées (Requiem de Saint-Saëns…) grâce au travail de son directeur artistique Michel Piquemal.
Mais sans plus attendre, c’est parti, donc, pour notre Top 15 des oeuvres majeures du chant choral à connaître et reconnaître absolument !
1. Gloria de Vivaldi
Antonio Vivaldi a composé au moins trois Gloria. De ce nombre, seulement deux nous sont parvenus (RV 588 et RV 589), puisque le troisième (RV 590) a été perdu (il est par ailleurs possible que Vivaldi en ait composé d’autres sans que nous le sachions, faute de sources). Les deux que nous connaissons aujourd’hui ont été écrits vers la même période, au début des années 1700. Le Gloria RV 589 est son œuvre de musique sacrée la plus célèbre, communément appelé le « Gloria de Vivaldi » en raison de sa grande popularité.
Ce morceau a été composé à la période où Vivaldi exerçait au Pio Ospedale della Pietà, connu pour son fameux chœur. Beaucoup de mouvements montrent l’inspiration d’une composition de Giovanni Maria Ruggieri (RV Ahn. 23) et deux mouvements (Qui Tollis et Cum Sancto Spiritu) sont directement plagiés de cette œuvre.
S’il y a bien une oeuvre majeure qui, en elle-même, résume le répertoire choral, c’est bien le Gloria de Vivaldi qui méritait donc sa première place au classement.
2. Passion selon Saint Jean de JS Bach
La Passion selon saint Jean (en Latin Passio secundum Johannem), BWV 245, est une passion de Jean-Sebastien Bach (passion qui musicalement prend la forme d’un Oratorio). L’œuvre a été composée durant la première année où Bach était devenu cantor de l’Église Saint-Thomas de Leipzig et jouée dans le même lieu pour la première fois le Vendredi Saint 1724, soit le 7 avril. Son exécution dure environ 2 heures.
La Passion selon saint Jean relate et commente la Passion du Christ d’après l’Evangile de Jean. Elle constitue, avec la Passion selon Saint Mathieu – également de Bach – l’apogée d’une très ancienne tradition remontant au Moyen Âge consistant à chanter la Passion du Christ pendant la semaine Sainte. Il s’agit d’une des plus riches et plus grandioses œuvres de ce genre, et une des œuvres majeures de Bach.
La Passion selon saint Jean est constituée d’une alternance de récitatifs et de choeurs.
3. Cantate de Bach
Bach encore et toujours ! Le poste de Cantor de la Thomaskirche permet à Jean-Sébastien Bach de se consacrer pleinement à la musique liturgique pour le culte luthérien. A l’observation des sources, rien n’indique qu’il fut obligé par les autorités de la ville à fournir une partition nouvelle chaque dimanche ; ce fut son choix, délibéré, d’entreprendre l’édification d’un corpus totalement nouveau pour la ville de Leipzig, un corpus dont l’art et le style allaient marquer son temps ainsi que l’histoire du genre.
Trois années liturgiques complètes sont parvenues jusqu’à nous, ainsi que diverses cantates composées pour les grandes fêtes, la célébration de certains saints ou d’autres cérémonies, c’est-à-dire environ 160 œuvres créées entre 1723 et 1726. Dans les années qui suivront, le Cantor s’autorisera des reprises.
Les cantates composées par Bach pour l’office dominical sont le lieu de toutes les recherches et de tous les possibles, depuis la cantate soliste, jusqu’à celles pour deux, trois ou quatre chanteurs, avec ou sans chœur. Il exploite l’ensemble des couleurs instrumentales qui sont à sa disposition et offre même des combinaisons nouvelles. Les Cantates composées par Bach à Leipzig offrent un moment d’art et de liberté dans l’office comme il n’avait encore jamais été concevable avant lui et un répertoire de prédilection pour le chant choral.
Référence : France Musique, Propos sur Bach
4. Requiem de Mozart
Personne n’a jamais autant composé pour tous, dans la musique classique (opéra, symphonique, vocal, concerto…) que Mozart ! Impossible d’effectuer un classement sans une, deux ou trois oeuvres de Mozart. Et voici donc la première.
La première oeuvre de Mozart de ce classement vous la connaissez forcement puisqu’il s’agit d’une des oeuvres les plus jouées au monde : le Requiem.
En juillet 1791, Mozart, épuisé par le travail et les inquiétudes tant morales que financières, met la dernière main à la « Flûte enchantée » lorsqu’il reçoit la visite d’un messager secret. On sait aujourd’hui qu’il s’agissait de l’intendant de comte Walsegg, lequel, tant veuf que mélomane, entendait obtenir une messe des morts à la mémoire de sa femme défunte. Mais la mort du compositeur interrompt l’ouvrage en cours, commencé à l’automne 1791 (et que Mozart avait daté de 1792 pensant y consacrer un certain temps), laissant aux mains des héritiers, des élèves et des commentateurs le soin d’une partition inachevée.
Cette oeuvre a été maintes fois utilisée dans les publicités, les films, séries… Notamment, le 7ème mouvement du Requiem « Lacrimosa », morceau devenu emblématique de l’art vocal.
5. Carmina Burana de C. Orf
Composée en 1935-1936, l’oeuvre a été créée avec grand succès à l’Opéra de Franfort-sur-le-Main, le 8 juin 1937, sous la direction de Bertil Wetzelsberger.
Le titre des Carmina Burana (Chants de Beuren) fait allusion au couvent de Benediktbeuren, dans les Alpes bavaroises, où l’on a découvert en 1803 des manuscrits de chanson du Moyen Âge provenant de l’Europe entière. On y rencontre autant des textes sacrés que des hymnes aux plaisirs du vin et de l’amour, des évocations des vanités de ce monde, des satires sur la dégradation des moeurs – l’ironie ou la crudité des propos mêlées à l’élévation spirituelle, aux réflexions sur l’implacable roue du destin, qui en font donc une oeuvre très populaire mais très peu jouée dans les églises. Et pour cause…
Le morceau le plus emblématique et connu est le premier mouvement « Oh Fortuna » pour choeur qui a été repris de très nombreuses fois par la publicité, mais aussi les émissions de football pour son énergie communicative.
6. Gloria de Poulenc
De mai à septembre 1959, Poulenc s’attelle à l’avant-dernière de ses oeuvres religieuses. Il y met une verve souvent plus proche de l’esprit profane que de la tradition sacrée. A tel point que certains clercs s’en offusquent :
« Pourquoi ? » leur répond le compositeur. « J’ai pensé, simplement, en l’écrivant, à ces fresques de Gozzoli où les anges tirent la langue, et aussi à ces graves bénédictins que j’ai vus un jour jouer au football ».
Par sa simplicité radieuse, le Gloria apparaît comme le pendant heureux des Litanies ou de la Messe en sol. Les premiers concerts remportent un triomphe aux Etats-Unis, plus réservé en France. Poulenc éprouve à l’égard de sa création une fierté particulière :
« Le Gloria est certainement ce que j’ai fait de mieux. Il n’y a pas une note dans les choeurs à changer ».
A raison. Le Gloria de Poulenc est devenu à ce jour une des oeuvres majeures du répertoire de chant choral.
7. Requiem de Fauré
Profondément éprouvé par le décès de sa mère, le 31 décembre 1887, alors que son père vient de mourir, Fauré compose la plus grande partie du Requiem dans les premiers jours qui suivent. A peine, quinze jours plus tard, le 16 janvier 1888, Fauré fait jouer les six premiers mouvements de l’oeuvre à l’église de la Madeleine à Paris. Plusieurs versions se succèdent : ajout d’un offertoire, partie baryton, de cuivres…
En 1899, Hamelle, éditeur de Fauré réclame une révision pour grand orchestre. C’est cette orchestration définitive qui fait autorité depuis la création du Requiem le 12 juillet 1900 à l’Exposition universelle de Paris au Palais du Trocadéro.
« Un Requiem doux comme moi-même. Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux. » Fauré
Elle est considérée comme l’oeuvre la plus aboutie de Fauré et du chant choral.
8. Requiem de Duruflé
Ce Requiem s’inscrit dans la descendance directe de celui de Fauré, il est donc logique qu’il se suive dans notre classement.
Duruflé s’est d’ailleurs exprimé au sujet de son oeuvre :
« Terminé en 1947, ce Requiem est entièrement composé sur les thèmes grégoriens de la Messe des morts. Le texte a été respecté intégralement, la partie orchestrale n’intervenant que pour le soutenir ou le commenter. D’une façon générale, j’ai surtout cherché à me pénétrer du style particulier des thèmes grégoriens ».
Ce Requiem n’est donc jamais tragique, ni théâtral comme peut l’être celui de Verdi et a une volonté assumée de faire entendre un message universel et très humain. Il a surtout le mérite d’alimenter le répertoire du chant choral en rendant hommage aux sonorités grégoriennes typiques, ancêtres en droite lignée de l’art vocal.
9. Grande Messe en Ut Mineur dite « inachevée » de Mozart
De nouveau un Mozart, mais cette fois, chose rare, il ne s’agit pas d’une commande mais bien – ainsi que le relate et le confirme Mozart cinq mois après son mariage – d’une oeuvre intimement liée à sa femme Constance.
« J’ai vraiment fait la promesse au fond de mon coeur et j’espère bien la tenir (…) et comme preuve de la sincérité de mon serment, j’ai ici la partition d’une messe à moitié composée, qui attend d’être portée à son terme ».
Cependant, le terme ne se concrétisera pas.
Cette oeuvre sera exécutée le 26 octobre 1783, sans doute complétée par emprunts et rajouts de messes antérieures. Mozart, comme à l’accoutumée, n’a pu s’empêcher de faire chanter la femme qu’il aime, si modestes soient ses moyens vocaux. Il ne s’agit pas du tout premier essai de Mozart en la matière.
Cependant, les proportions de l’oeuvre dépassent non seulement tout ce qui précède du compositeur, mais, de surcroît, Mozart en fait une synthèse magistrale de tous les courants européens que charrient et transcendent les accents de cette messe qui atteignent ici un chef-d’oeuvre absolu.
10. Création de Haydn
Die Schöpfung (La Création) est un Oratorio écrit entre 1796 et 1798 par Joseph Haydn. D’aucuns considèrent cet oratorio comme étant son chef-d’œuvre. Il raconte et il célèbre la Création de l’Univers décrite dans le Livre de la Génèse.
« J’y mets le temps parce que je veux qu’il dure » aurait dit Haydn.
La Création fut sans doute la première grande oeuvre de l’histoire de la musique écrite en pensant à la postérité. Il y a travaillé pendant environ deux ans, au prix d’un effort sans relâche.
Dès sa sortie, les contemporains reconnurent dans la Création, outre une musique géniale, la proclamation d’une humanité à l’image de Dieu (conception opposée à celle émanant des cantates de Bach, où face à Dieu l’homme n’est rien). Paradoxalement donc, la Création, oeuvre glorifiant le Créateur, contribua objectivement à la sécularisation de l’art et à la déification de l’artiste.
Les trois parties de l’oeuvre sont consacrées respectivement aux éléments, aux animaux et à l’homme, au paradis terrestre. Les trois solistes personnifient les archanges Gabriel, Uriel et Raphaël, puis Adam et Eve.
Telle une symphonie remarquablement construite, la Création progresse sans une faille, son champ expressif et spirituel est vaste, sa tenue constante. Haydn s’attarde rarement, obligeant l’auditeur à rester en éveil pour suivre et apprécier les moyens purement musicaux déployés partout avec une invention étonnante. Après tant de quatuors et de symphonies, la Création confirma Haydn comme l’un des plus grands « narrateurs » de l’Histoire de la musique. Et son oeuvre est entrée quasiment immédiatement dans le grand répertoire de l’art vocal… Passée à la postérité. Challenge réussi donc pour Haydn.
Référence : Guide de la Musique sacrée et chorale profane de 1750 à nos jours sous la direction de François-René Tranchefort, aux éditions Fayard.
11. Messe brève en ut majeur dit du « Couronnement » de Mozart
Et de trois dans notre classement avec encore… Mozart !
Rentré de Paris au tout début de l’année 1779, après la mort de sa mère à Paris où il reçut par ailleurs un accueil glacé, vivant une forte déception amoureuse et en proie à de graves ennuis financiers.
C’est donc encore et toujours pour l’archevêque de Salzbourg, qu’il déteste, que le nouvel organiste de la cathédrale et maître de concert de la cour (Mozart) écrit une nouvelle messe datée du 23 mars, deux mois à peine après avoir repris du service.
Deux hypothèses se confrontent quant à l’origine de sa création. La première évoque la commémoration (le cinquième dimanche de Pâques) du couronnement d’une image vénérée de la Vierge en l’église baroque de Maria-Plain, d’ailleurs bénie par le Pape en 1751. L’autre, postule du couronnement de deux rois de Bohême, en présence de Mozart, puis Salieri. La deuxième hypothèse semble aujourd’hui l’emporter puisqu’on a retrouvé des éléments attestant qu’Haydn aurait dirigé la Messe du Couronnement de Mozart à la demande de l’épouse du Prince Esterházy qui l’avait entendu lors du couronnement du roi de Bohême.
En ce qui concerne la musique, force est de constater que s’est élaboré et se manifeste ici un propos plus éclatant et somptueux, moins intimiste aussi – bien qu’il s’agisse d’une messe solennelle – dont Mozart ne se départira plus.
La messe du couronnement un « must » du chant choral !
12. Messe N°6 en mi bémol majeur de Schubert
Schubert commence la composition de cette messe en juin 1828, pour l’achever en juillet. Il est fort probable que cette oeuvre lui ait été commandée pour célébrer la fête jubilaire de la consécration de l’église de la Sainte-Trinité, située dans le faubourg viennois d’ l’Alsergrund.
Pour une fois, Schubert a respecté à peu près les règles établies dans ce genre, même si, comme dans toutes les messe, il a omis quelques versets un peu gênants.
Cette messe est essentiellement chorale et ne comporte pas, contrairement aux autres, de partie d’orgue. C’est un choeur mixte qui sert de principal véhicule au texte sacré, puisque les solistes n’apparaissent qu’à trois reprises. Ce qui en fait donc une oeuvre majeure du chant choral ayant toute sa place dans notre classement.
Insistons enfin sur le cheminement des oeuvres de Schubert, comme l’a très bien écrit B. Massin : il y a entre la glorieuse Messe n°1 et la Messe n°6 si profondément humaine : « tout le trajet de l’aventure intérieure vécue par Franz Schubert ».
13. Dixit Dominus de Haendel
Le Dixit Dominus, HWV 232 est une œuvre sacrée de Georg Friedrich Haendel composée et créée en 1707, dont le texte est emprunté au Psaume 110.
En 1706, Haendel entame un voyage de trois ans en Italie qui le conduira à Rome, Florence, Naples et Venise. C’est à Rome, en avril 1707, qu’il achève la composition de son Dixit Dominus.
Désirant probablement impressionner ses protecteurs et bienfaiteurs romains (dont plusieurs cardinaux) qui l’avaient accueilli malgré sa confession luthérienne, Haendel, alors âgé de 22 ans, compose une œuvre originale qui, tout en rappelant certaines compositions chorales de Vivaldi, lui permet de faire une entrée remarquée sur la scène musicale. Elle touche si profondément les autorités religieuses que celles-ci lui proposent de se convertir au catholicisme, ce qu’il décline poliment.
La structure de l’œuvre, qui alterne ou conjugue chœurs et arias pour solistes (2 sopranos, contre-tenor, 2 ténors, basse) afin de souligner le contenu émotionnel du psaume, en fait une sorte de sacrée en huit parties qui met toutes les voix à l’honneur.
14. Requiem et Magnificat de Rutter
L’œuvre de John Rutter est avant tout marquée par ses compositions pour choeur.
Héritier de la tradition liturgique anglaise, il compose principalement des pièces religieuses qui peuvent être aisément interprétées par des chœurs non professionnels. Ses œuvres les plus connues sont son Requiem (1985) son Magnificat (1990) : œuvres religieuses.
Il a également harmonisé ou adapté de nombreux cantiques. Il ne cherche pas à se laisser enfermer dans une image de musicien d’église : en 2003, il a déclaré à l’Ordre de l’Empire Britannique :
« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’être particulièrement religieux, ou de chercher à promouvoir la foi religieuse de quelque manière que ce soit, pour composer de la musique religieuse de qualité. »
D’une manière très anglaise et inter-disciplinaires, ses œuvres mêlent une inspiration classique, et une autre, proche de ce qu’on peut entendre à Broadway.
15. MisaTango de Palmeri
MisaTango ou Misa a Buenos Aires (« Messe à Buenos Aires ») est au départ assez confidentielle mais a beaucoup gagné en notoriété lorsqu’elle fut jouée à Rome, en octobre 2013, en l’église Saint-Ignace de Loyola, lors du Festival international de musique et d’art sacré au Vatican. La MisaTango a été choisie cette année-là pour rendre hommage à l’intronisation de l’ancien cardinal de Buenos Aires devenu le Pape François, cette même année 2013, en référence aux origines Argentine de cet ancien danseur de Tango.
Créée il y a 20 ans par le compositeur argentin Martín Palmeri, MisaTango est une messe chorale sur des sonorités de Tango. Elle est composée sur les mêmes mouvements qu’une messe en latin classique, à laquelle se mêlent les harmoniques et les rythmes syncopés du tango. Le compositeur introduit en outre l’instrument emblématique du tango, le bandonéon, soliste aux côtés d’un orchestre à cordes (violons, altos, violoncelles et contrebasse) et du piano. Une partie de mezzo-soprano solo vient ponctuer l’œuvre, répondant au chœur mixte.
A ce jour, la Misatango serait l’oeuvre vocale la plus jouée en Europe (plus de 3000 fois par an) ce qui lui permet donc de clore notre notre classement des oeuvres majeures chorale, et moderne donc !
Il existe évidemment bien d’autres oeuvres au répertoire qui méritaient largement leur place dans ce classement (9ème de Bethoveen, Messie d’Haendel…) mais il a bien fallu choisir ! Et un top 30 est toujours possible…
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