L’Oratorio de Noël de Saint-Saëns et le Requiem de Fauré à Saint-Eustache par le Choeur Régional Vittoria le 17 novembre 2021 à 20h30 !
Pour sa rentrée 2021-2022, le Choeur régional Vittoria a choisi de programmer des retrouvailles chaleureuses en plein centre de Paris, avec deux oeuvres majeures du répertoire du chant choral qu’on ne présente plus : l’Oratorio de Nöel de Saint-Saëns et le Requiem de Fauré !
Michel Piquemal a choisi de donner ces oeuvres en version orchestrale pour renouer avec le public si longtemps tenu éloigné des concerts vocaux pour des raisons sanitaires.
Le Choeur régional s’associe à l’Orchestre-Atelier Ostinato pour interpréter l’Oratorio de Noël de Camille de Saint-Saëns et le Requiem de Fauré à Saint-Eustache dans le cadre de leur formation.
Le mercredi 17 novembre 2021 à 20h30, l’Eglise Saint-Eustache accueillera ce « Requiem de Fauré retrouvailles » tant attendu.
PROGRAMME ET DISTRIBUTION
Oratorio de Noël, Op.12 de Camille Saint-Saëns
Requiem de Gabriel Fauré (version de concert, 1900)
- Anne Calloni, soprano
- Marie-Laure Coenjaerts, mezzo-soprano
- Ninon Dann, mezzo
- Julien Henric, ténor
- Fabrice Alibert, baryton-basse
- Chœur régional Vittoria d’Île-de-France
- Orchestre-Atelier Ostinato
- Michel Piquemal, direction
ORATORIO DE NOËL DE SAINT-SAËNS
En décembre 1857, Saint-Saëns succède à Lefébure-Wély aux orgues de la Madeleine : paroisse très mondaine, très fréquentée de Paris, où les grandes fêtes (Pâques, Noël) donnaient lieu à des cérémonies grandioses.
En quelques jours (de 4 au 15 décembre 1858), il écrit son Oratorio de Noël, juste à temps pour le faire répéter et jouer à la messe de minuit. Le manuscrit porte le titre : « Oratorium pro nocte Nativitatis Christi ». Dédié à la vicomtesse de Grandval, élève de Saint-Saëns, il fut publié chez Faxland en 1863.
Si l’on peut noter l’influence des mélodies religieuses de Gounod, l’élégance profane de certaines tournures harmoniques annonce souvent Fauré, donnant à l’oeuvre un style simple et mélodieux.
LE REQUIEM DE FAURÉ
Profondément éprouvé par le décès de sa mère, le 31 décembre 1887, alors que son père vient de mourir, Fauré compose la plus grande partie du Requiem dans les premiers jours qui suivent. A peine, quinze jours plus tard, le 16 janvier 1888, Fauré fait jouer les cinq premiers mouvements de l’oeuvre à l’église de la Madeleine à Paris. Plusieurs versions se succèdent : ajout d’un offertoire, du « Libera Me », partie baryton, de cuivres…
En 1899, Hamelle, éditeur de Fauré réclame une révision pour grand orchestre. Cette orchestration du Requiem créée le 12 juillet 1900 à l’Exposition universelle de Paris au Palais du Trocadéro fera autorité jusqu’à redécouverte du matériel original.
« Un Requiem doux comme moi-même. Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux. » Fauré
Elle est considérée comme l’oeuvre chorale la plus aboutie de Fauré.
Référence : Guide de la Musique sacrée et chorale profane de 1750 à nos jours sous la direction de François-René Tranchefort, aux éditions Fayard.
L’ÉGLISE SAINT-EUSTACHE
Située dans le quartier historique des Halles, Saint-Eustache est l’une des églises plus visitées de Paris. Elle se distingue notamment par ses dimensions, la grande richesse des œuvres d’art qu’elle abrite, et son grand orgue. Fidèle à sa tradition musicale, l’église accueille toute l’année des formations philharmoniques, des chœurs et des festivals prestigieux.
La réputation de Saint-Eustache est autant due à la splendeur de son architecture qu’à sa tradition musicale forgée de nombreux souvenirs de grands musiciens au fil des siècles. Aujourd’hui paroissiens et visiteurs de toutes nationalités se pressent par milliers chaque année dans une église ou tradition musicale et modernité se perpétuent avec vigueur.
Tournée vers différents publics et avec une grande diversité, la paroisse Saint-Eustache accueille dans le respect du lieu et de la pastorale de nombreux concerts et festivals. Orchestres philharmoniques, chœurs et autres formations participent à la réaffirmation d’une tradition musicale ancestrale.