Festival conservatoire de Paris : sirènes et autres chimères

ATTENTION : CONCERT ANNULÉ SUITE AUX GRÉVES DANS LES TRANSPORTS

Vittoria et l’orchestre des jeunes du conservatoire clôturent le festival du Conservatoire de Paris par un concert le 31 janvier 2020 dirigé par M. Piquemal. Ce concert auquel participeront également des élèves des classes de chant et d’accompagnement propose un programme inédit qui vous fera voyager parmi les sirènes et autres chimères… musicale !

Nous avons le regret de vous annoncer que la direction du conservatoire et la direction de choeur ont du annuler ce concert. En effet, les grèves dans les transports sur Paris en décembre 2019 et janvier 2020 ne nous ont pas permis de réaliser les répétitions prévues avec l’orchestre, les élèves et le chœur et ne nous permettent pas d’envisager le maintien de ce concert dans des conditions favorables. 

FESTIVAL DU CONSERVATOIRE DE PARIS


Chaque année le Conservatoire à Rayonnement régional de Paris (CRR de Paris) propose, en marge de sa programmation, un temps fort autour d’un festival mi-janvier.

Depuis quelques années, ce festival permet de réunir une grande partie des élèves des classes musique autour d’une thématique originale et différente chaque année. En janvier 2020, le CRR de Paris a choisi le sujet « Sirènes et autres chimères…« .

Michel Piquemal que l’on sait fervent défenseur du répertoire de musique classique française et d’oeuvres oubliées, s’est attaché à créer pour cette occasion un programme inédit. Ce concert est l’occasion de redécouvrir des oeuvres trop peu jouées en France qui traitent de la fascination autour du mythe des Sirènes et autres chimères.


PROGRAMME ET DISTRIBUTION


ATTENTION : CONCERT ANNULÉ SUITE AUX GRÉVES DANS LES TRANSPORTS

Djinns pour chœur et orchestre de Gabriel Fauré
Pavane de Gabriel Fauré
Sirènes pour 3 voix de femmes de Lili Boulanger : orchestration par les élèves de la classe d’Anthony Girard
Die Lorelei de Franz Liszt
Nixe Binsefuss d’Hugo Wolf
Horizon chimérique de Gabriel Fauré
Les Sirènes pour chœur mixte et piano de Cécile Chaminade
Nänie de Johannes Brahms

Pauline Nachman, soprano
Adèle Clermont, soprano
Antoine Amariutei, baryton
Étudiants du département supérieur pour jeunes chanteurs

Risako Watanabe, piano
Anaëlle Reitan, piano
Nicolas Dross, piano
David Heusler, piano
Étudiants de la classe de piano d’Ariane Jacob et de la classe d’accompagnement vocal de Philippe Biros du Conservatoire

Orchestre des jeunes du Conservatoire
Chœur régional Vittoria d’Île-de-France
Michel Piquemal, direction


SIRENES ET AUTRES CHIMERES


Dans la mythologie grecque, les sirènes sont des créatures fantastiques marines. Elles sont souvent dépeintes comme des chimères mi-femmes mi-oiseaux, à la différence des sirènes nordiques, créatures mi-femmes mi-poissons.

Ces divinités d’origine fluviale étaient très fières de leur voix et défièrent les Muses, les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses remportèrent le défi et exigèrent une couronne faite des plumes de sirènes, ce qui les priva du don de voler. Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d’Italie méridionale.

Les sirènes interviennent également dans l’histoire des Argonautes, rapportée par Apollonios de Rhodes. Alors que l’Argo s’approchait de leurs rochers, Orphée triompha d’elles par la beauté de son chant. Seul l’un des marins, Boutès préféra la mélodie des sirènes à celle du fils de Calliope. Il se jeta dans la mer pour rejoindre les enchanteresses, mais fut sauvé par Aphrodite.

De même, Ulysse et ses compagnons parvinrent à résister à leur pouvoir de séduction. Après avoir été mis en garde par Circé, Ulysse fit en effet couler de la cire dans les oreilles de ses marins pour qu’ils ne puissent pas entendre les sirènes tandis que lui-même se faisait attacher au mât du navire, et quand il demandait à ses marins de le détacher ils devaient serrer les liens encore plus fort. Ainsi Ulysse put écouter leur chant sans se précipiter vers elles malgré la tentation. À la suite de cela, les sirènes se seraient suicidées de dépit en se jetant dans la mer du haut de leur rocher.

Sources